mardi 15 février 2011

Oser...



Hmmmm.... on dirait que je suis guidée par un genre de thème aujourd'hui! J'avais écrit ce message il y a déjà deux semaines. Deux semaines qui m'ont vu faire des pas de géants à travers de profondes peurs dont celle-ci que je prévoyais vous partager à ce moment. J'avais jugé mon texte un peu trop décousu pour le mettre sur mon blog mais aujourd'hui, je sens que j'ai à vous le partager.
Here we go...

Grâce à une amie, j'ai découvert cette chanson. Et en l'écoutant, un grand remous s'empare de moi et j'accepte d'y plonger.
À mes yeux, le plus grand risque que je cours en ouvrant pleinement mon coeur et ma vie à l'amour de mon Nomade est celui d'avoir peut-être un jour à faire face à son départ de cette terre, départ qui me donnerait sans doute l'impression de rester seule à continuer de marcher l'aventure terrestre.
Même si je sais que la séparation est illusoire, que le plan physique n'en est qu'un parmi tant d'autre, pour la première fois de ma vie, cette peur m'habite. Je regarde cette peur et je choisis de ne pas la laisser me paralyser. Est-elle alimentée par le fait que durant de nombreuse semaines, la route rappelle mon homme et ne me le rend que quelques jours à la fois?
Peut-être qu'en quelque part, la mort est la même chose....
Quand il est sur la route, je sais que physiquement il n'est pas là mais je le sens quand même en moi et autour de moi. Est-ce ces séparations régulières qui alimentent cette peur?

Je nous vois veillir ensemble, prendre soin l'un de l'autre. Ralentir et respirer doucement. Et j'aimerais, tel Tristan et Iseult, que nos jours se terminent au même instant. Que ni lui, ni moi ayons à vivre le départ de l'autre. Mais je sais que la Vie est emplie de sagesse et que tout se déroulera pour le mieux être de tous.

D'ici ce temp, je la sens bien présente cette Vie et je la laisse nous gâter. Je m'applique pour en profiter à chaque seconde. Quand cette peur me nourrit d'images et de sensations accablantes, je respire profondément et je me rappelle que mon Homme est en quelque part sur la route et qu'il me reviendra bientôt, que la chaleur de ses bras pourra m'innonder de bien-être.

Et malgré les peurs, s'ouvrir à l'autre nous apporte aussi de merveilleux cadeaux, dont le grand bonheur de pouvoir être là pour l'autre, dans le meilleur et dans le pire. Savoir qu'inconditionnellement mon support sera là pour lui. Et que c'est réciproque.

Dans ces moments, malgré ce que ma déesse sait et sent, mon humanitude se laisse toucher par ces émotions.
Dans la peur de perdre l'autre, réside aussi la puissance de mon amour pour lui.

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